1-L'église de L'Acadie
Située au cœur de l'ancien village de L'Acadie, l'église Saint-Marguerite-de-Blairfindie, construite en 1801 est, selon Gérard
Morissette, l'un des monuments qui illustre le mieux « l'aptitude de nos ancêtres pour l'art de bâtir, leur sens des proportions
et leur science du dessin ». Classée monument historique en 1957, elle mérite qu'on s'y attarde.
À remarquer: sa façade dépouillée, son chemin couvert, l'arrière de l'église typique de l'architecture de la Nouvelle-France
ainsi que son clocher qui donne de l'élan à la structure. Son décor intérieur et les vieilles tombes du cimetière qui rappellent le souvenir des exilés acadiens et irlandais, valent une visite.
Menacée de fermeture en 2015, l'église fut acquise par la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu en novembre 2017 suite à des négociations avec la Fabrique de la grand paroisse de Saint-Jean-L'Évangéliste
Cette imposante demeure aux allures de manoir seigneurial fut
construite en 1821 sur le site du premier presbytère-chapelle de
1783. Jusqu'en 1879, toute la partie-est (à droite) était
réservée aux paroissiens. Au rez-de-chaussée, on y retrouvait
les Salles des Habitants :
une pour les hommes et une pour les femmes tandis qu’à
l’étage se trouvait l’école du village. Le chemin couvert
reliant
l'église
au presbytère gardait quant à lui le curé à l'abri
des intempéries.
Ce presbytère fut classé monument historique en 1964 et, comme
l’église, acquis par la Ville
de
Saint-Jean-sur-Richelieu en novembre 2017.
This imposing building with the air of a stately manor was built
in 1821 on the site of the first chapel-presbytery (1783). Till
1879, the main floor of the east wing of the presbytery served
as the Church Hall. There were two large rooms: one for the men,
the other for the women whereas the village school occupied the
second floor. The covered way, linking the presbytery to the
church, provided a sheltered access for the parish priest.
This presbytery was classified as a historical monument in 1964
and, as the church of L’Acadie, it was acquired by the City of
Saint-Jean-sur-Richelieu
in November 2017.
"The Sacristan's House" (or “The Beadle’s House”) is an illustration of Breton architecture: massive, well grounded. It was originally built as a school for girls. In 1880, it became the Sacristan’s House. This reference has remained with the building even though it is now a private property. Classified as a historical monument in 1964 and saved from demolition “In Extremis” in the 1970’s, the building regained its original quality thanks to several restorations through the following decades. This group of three major stone buildings (#1 the church - #2 the presbytery - #3 the Sacristan’s House), isolated on a peninsula, is unique in the province of Quebec.
Inaugurée
en septembre 2016 par la corporation Les
Amis de l'église patrimoniale de L’Acadie, cette fresque
historique est peinte sur le mur nord de l’École Napoléon-Bourassa
située au cœur du village. Elle évoque, sur ses trois panneaux aux
couleurs du drapeau acadien, les
moments charnières
de l’histoire du village de L’Acadie : la déportation,
l’établissement des Acadiens ici et leur legs.
L’œuvre est de la muraliste Hélène Ferdais.
Inaugurated in September 2016 by the
corporation Les amis de l’église patrimoniale de L’Acadie, this historical fresco is painted on the north wall of Napoléon-Bourassa Elementary School located in the heart of the village. The key moments of the history of this village unfold on the three colors of the Acadian flag: the deportation of the Acadians, their settlement here, their heritage. The mural is the work of the muralist Hélène Ferdais.
Trois monuments se trouvent dans ce parc
doté d'un petit sentier. Les
deux latéraux ont été érigés lors du bicentenaire de L'Acadie en
1982. L'un d'eux est orné d’un
bronze, œuvre de l’artiste Jérémie Giles. C’est
un hommage à un enfant de la paroisse, Napoléon Bourassa,
celui qu'on a surnommé « l'Apôtre de l'Art » au Canada
français. Napoléon Bourassa est aussi l’auteur d’un roman historique,
« Jacques et Marie »,
inspiré par la Déportation des Acadiens. Entre ces deux monuments,
se trouve le Monument de
l’Odyssée acadienne érigé en septembre 2016 par
Les amis de l’église
patrimoniale de L’Acadie grâce au mécénat de Tremcar Inc. et de
son président, M. Jacques Tremblay.
In 1982, the village of L'Acadie celebrated its bicentennial. Two of
the three monuments were then erected.
A bronze figure sculpted by the artist Jérémie Giles appears on one
of the monuments to celebrate a famous artist born in L’Acadie, the
renowned artist, Napoléon Bourassa who is also the author of the
historical novel “Jacques et Marie”, inspired by the Acadian
Deportation. The middle monument, «
Monument
de l’Odyssée acadienne»,
was erected in this park in September 2016 by the corporation Les
amis de l’église patrimoniale de L’Acadie thanks to the generosity
of Tremcar Inc. and that of its president, Mr. Jacques Tremblay
Ce monument religieux, qui évoque la scène de la crucifixion du
Christ, a été reconstruit à l’identique en 1925 suite à l’incendie
qui avait ravagé le Calvaire original de 1840. Tout le mobilier
d’origine avait pu être sauvé dont «
Le Christ en croix »
et « L’ange sonnant de
la trompette » qui est
maintenant exposé dans la nef de l’église. Ces deux sculptures sont
l'œuvre de Daniel Finsterer l'artisan qui, avec son père, fut
responsable de la décoration originale de l'église. Jadis, le 14
septembre, on célébrait ici la fête de l'Exaltation
de la Sainte-Croix. Le Calvaire servait aussi de reposoir lors
de la Fête-Dieu. Ce bâtiment, avec l’église et le presbytère, est
également propriété de la ville depuis novembre 2017.
This religious monument relating to the crucifixion scene was
rebuilt in 1925 after a fire destroyed the original Calvary built in
1840. It is a replica of the original construction. All the original
furnishing and art work was spared, namely
«Le Christ en croix» (Christ On The Cross) and «L’ange sonnant de la
trompette» (The Angel Sounding The Trumpet) which is now exhibited
in the nave of the church. These two sculptures are the work of
Daniel Finsterer, the craftsman who, with his father, decorated the
interior of the church.
Traditionally, on September 14th, there was a ceremony at
the Calvary, The exaltation of the Holy Cross. The Calvary also
served as the Corpus Christi Altar at the end of the Fête-Dieu
procession. This building, along with the church and the presbytery,
became property of the City of Saint-Jean-sur-Richelieu in November
2017.
47- 859, chemin des Patriotes
Cette maison de pierres a sa façade sur la rivière car, à cette époque, le chemin public était de l'autre côté de la rivière dont le nom était : Petite rivière de Montréal. Nous avons ici une maison de type français, vers 1800, remarquable par la pente raide de son toit.
This French fieldstone house, built around 1800, is defined by its sharply sloped roof. The front of the house faces the old main road across the river.
48- Voisin du 879, chemin des Patriotes
Ce cairn est situé à la place natale de Mère Marie-Léonie Paradis, fondatrice des Petites Soeurs de la Sainte-Famille. Décédée à Sherbrooke en 1912, elle fut béatifiée par Jean-Paul II lors de sa visite à Montréal, le 11 septembre 1984.
This stone landmark marks the birth place of Mother Marie-Léonie Paradis. She is the founder of the Sisters of the Holy Family and was proclaimed "Blessed" in 1984 by the Pope John Paul II. She died in Sherbrooke in 1912.
D'inspiration française, elle fut construite vers 1801. Du chemin, vous voyez l'arrière de la maison. La photo montre cette même maison vue de la rivière sur laquelle donne la façade. Les maisons de cette période sont rares car beaucoup furent incendiées lors des troubles de 1837-38. Les lucarnes furent ajoutées ces dernières années.
This 200 year old home reflects its French architecture. Very unique today because most of these homes were destroyed by fire in the Patriotes Rebellion of 1837.
50- 970, chemin des Patriotes
Maison québécoise vers les années 1840. Les cheminées en
chicane bien encastrées dans les murs du pignon, nous
montrent l'influence fraçaise du temps. à remarquer que
les «esprits» «esse-pris» sur les façades sont bien
visibles. Colborne a tenté d'incendier, sans succès,
cette maison pendant la période des troubles. La photo
nous montre cette maison vue du coté de la rivière.
This Quebecoise, built in 1840, also displays French
influence as seen in it's offset chimneys. One
immediately notices the wrought iron "S" set in the
fieldstone on each of the side walls.
51, 490, chemin Coulée des Pères
Construite au XIXe siècle, on se retrouve devant une
maison d'un type rare. En pierre et d'inspiration
américaine, son toit a été certainement modifié au cours
des ans. Sur les lucarnes droite et gauche, on peut
remarquer l'emblème qui servait à identifier l'auberge
anglaise. Le souci de la décoration du toit de la
galerie mérite d'être souligné.
Built in the 1800's, this American style home, once
served as an English inn. It's has retained its original
stonework.
52- 439, chemin Coulée des Pères
Construite au XIXe siècle, on se retrouve devant une
maison d'un type rare. En pierre et d'inspiration
américaine, son toit a été certainement modifié au cours
des ans. Sur les lucarnes droite et gauche, on peut
remarquer l'emblème qui servait à identifier l'auberge
anglaise. Le souci de la décoration du toit de la
galerie mérite d'être souligné.
Built in the 1800's, this American style home, once
served as an English inn.
It's has retained its original stonework.
53- 400, chemin Coulée des Pères
Construite au XIXe siècle, on se retrouve devant une
maison d'un type rare. En pierre et d'inspiration
américaine, son toit a été certainement modifié au cours
des ans. Sur les lucarnes droite et gauche, on peut
remarquer l'emblème qui servait à identifier l'auberge
anglaise. Le souci de la décoration du toit de la
galerie mérite d'être souligné.
Built in the 1800's, this American style home,
once served as an English inn. It's has retained
its original stonework.
54- 380, chemin coulée des Pères
Construite au XIXe siècle, on se retrouve devant
une maison d'un type rare. En pierre et
d'inspiration américaine, son toit a été
certainement modifié au cours des ans. Sur les
lucarnes droite et gauche, on peut remarquer
l'emblème qui servait à identifier l'auberge
anglaise. Le souci de la décoration du toit de
la galerie mérite d'être souligné.
Built around 1800, this lovely farmhouse of
Normandy influence was completely restored with
adjourning buildings. Beautiful wildflower
gardens surround the property. A visit in time
of 200 years ago.
55- 529, chemin du Clocher
Construite au XIXe siècle, on se retrouve devant une maison
d'un type rare. En pierre et d'inspiration américaine, son
toit a été certainement modifié au cours des ans. Sur les
lucarnes droite et gauche, on peut remarquer l'emblème qui
servait à identifier l'auberge anglaise. Le souci de la
décoration du toit de la galerie mérite d'être souligné.
Built in the 1800's, this American style home, once
served as an English inn.
It's has retained its original stonework.
56- 1040, chemin des Ormes
Cette maison fut construite avant 1812 par François
Bourassa, père. Maison natale du député François Bourassa et
de l'artiste Napoléon Bourassa. Ce dernier est le père
d'Henri Bourassa, fondateur du journal «Le Devoir».
Les propriétaires désirent lui redonner son cachet d'antan.
This American style house, built before 1812, was home to the Bourassa family for many generations. Henri Bourassa was the founder of the Montreal newspaper "Le Devoir".